Bonjour à tous,
A l'occasion du dernier match de la saison au stade Moga de Bègles, Thierry Faure, Eric Le Blay et moi mème vous proposons de nous retrouver autour d'un barbecue d'avant match ou ( d'après match selon l'horaire).
Ce match risque d'ètre décisif dans l'optique des play offs pour les deux équipes, l'enjeu sportif est donc important.
Je vous remercie de m'indiquer vite votre participation afin que je retienne les places.
Le barbecue se déroulera dans les locaux d'ISB rue Aristide Berges à Floirac.
Le match se déroulera le 17 ou le 18 Avril. Ce sera le 17/04 à 18h30 s'il n'est pas télévisé le 18/04 à 15h00 dans la cas contraire.
Vincent Bégouin.
Je confirme l'importance de ce barbecue, pardon, de ce match.
Pour les nouvelles et nouveaux qui ne seraient pas au fait des subtilités de ce sport, il faut savoir que Le rugby est un sport d’équipe, qui vient d’Angleterre, comme tous les sports, sauf le sumo, qui vient des problèmes d’obésité.
Ce sport ressemble un peu au football, parce que pour jouer, il faut de l’herbe. Ou de la glace, mais alors c’est du hockey.
Mais surtout le rugby c’est différent du football, parce que sinon les Brésiliens sauraient jouer.
Tout d’abord, au foot par exemple, un joueur chétif peut faire tomber un attaquant en soufflant dessus. C’est un sport très violent parce qu’ensuite l’attaquant vole dans les airs, puis retombe le nez dans l’herbe en se tenant le genou gauche, roule sur plusieurs centaines de mètres, emporté par la violence du choc, en pleurant, et en appelant sa mère. Alors l’arbitre appelle le Dr. Pshitt vient avec du déodorant, et le vaporise sur le genou du numéro 9, pour que ça ne sente plus le gazon mouillé, mais les cocotiers un matin de printemps.
Les joueurs de rugby sont différents.
Ils sont un peu plus solides (sans doute à cause des matériaux utilisés pour leur construction). Il faut se mettre à XV (ou XIII si c’est du rugby à treize) pour faire tomber un adversaire.
Souvent les rugbymans sont orphelins, et en effet, ils n’appellent jamais leur mère. Enfin, ils sentent mauvais des genoux, puisque personne ne leur amène du déodorant, quand ils se salissent les shorts en tombant sur la pelouse.
Les joueurs de rugby ont un cerveau, et pour éviter de le perdre pendant le match, ils se mettent du scotch autour de la tête, ça tient mieux que le gel.
A l'inverse, les footballeurs se coiffent avec du gel, et mettent du scotch à leurs chevilles, pour ne pas perdre leurs pieds (d’où l’expression « con comme ses pieds »).
Le ballon de rugby est comme le ballon de foot mais en ovale, et quand il tombe, il rebondit un peu n’importe où et c’est marrant parce que les joueurs courent après sans réussir à l’attraper. L’inventeur du rugby était quelqu’un de très facétieux, et un peu rouquin.
Quelque chose de typique du rugby, c’est le mikado de la mêlée : les joueurs se mettent en tas sur le ballon pour qu’il arrête de rebondir n’importe où. C’est une phase de jeu très délicate, parce que je le rappelle, personne n’apporte de déodorant aux rugbymans. C’est pour ça que beaucoup préfèrent avoir le nez cassé plutôt qu’un nez qui fonctionne. L’arbitre regarde la mêlée, et doit deviner qui a attrapé le ballon. Quand il pense avoir trouvé, il lève un bras et siffle. Alors tout le monde se relève en remettant ses shorts en place, et le gagnant donne le ballon à l’arbitre, qui est content.
Au foot, les joueurs se mettent en tas aussi, mais seulement quand le ballon est dans le but adverse. Ce qui rend la mêlée tout à fait inutile, puisque le ballon n’est même pas sous eux. Mais bon, allez expliquer ça à des footballeurs.
Au rugby, le but du jeu, c’est de gagner le match. Sinon, il n’y a pas de troisième mi-temps. Pour gagner le match, il faut faire des essais, parce que c’est pas facile.
Si un joueur arrive à porter le ballon derrière la ligne, c’est un très bel essai. Pour le récompenser, on lui permet du tirer par-dessus les buts, à condition qu’il arrive à marcher en arrière en comptant ses pas.
Paradoxalement, au rugby, pour faire avancer le ballon, on ne peut le passer qu’en arrière. Ca s’appelle une superbe ouverture, alors qu’au foot on dit que « c’est de l’antijeu, ils font chier à toujours temporiser ces italiens ».
Les nations les plus fortes au rugby parlent anglais, mais personne ne sait pourquoi. Elles se donnent toutes des surnoms à base d’animaux exotiques : walibis, springboks, kiwis (qui sont des animaux s’ils ont des pattes, et des desserts s’ils ont une cuiller plantée au milieu).
Il y a une équipe qui s’appelle « à la rose » parce qu’ils mettent du déo, et une qui s’appelle les bleus, parce qu’ils ont la peau qui marque vite. Enfin, il y a Tonga et Fidji, qui ne sont pas très forts, donc leurs adversaires les finissent sous la douche.
Avant le début du match, ceux qui sont habillés en noir se tapent sur les cuisses en tirant la langue à leurs adversaires, ce qui n’est pas très poli. Mais comme le carton rouge n’existe pas tout le monde s’en fout.
Après le match, les joueurs posent pour des calendriers dans les vestiaires, pour savoir quand ils doivent revenir au stade.
Enfin, la troisième mi-temps peut commencer. C’est une phase de jeu à base de tapes dans le dos, de bières et autres breuvages, pour laquelle le scotch n’est plus nécessaire, en tout cas pas autour de la tête…
Pour conclure, on peut dire qu’au rugby c’est toujours les noirs qui gagnent, et les autres qui ont des bleus…
Eric
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