réunion statutaire du vendredi 22 janvier 2010

Étaient présents :Jacques BARAS - Vincent BEGOUIN - Dominique BLOCK - Daniel BOULET - Pierre CHELLE - Thierry FAURE - Laurent FRAPIER - Vincent GAY - Joël LABARBE - Eric Le BLAY - André MOUSCARDES - Jean-Yves NAOURES - Emmanuel RABATE - Antoine SCHIEBER - Christine SCHIEBER - Christian SKRZYNIARZ - Michelle TOULEMON

Invités : Mme Radi MOREAU, M. Yann SAVARY, M. Philippe GERARD

« …Ce n’est pas en tournant le dos aux choses, qu’on leur fait face...» Pierre DAC (1893-1975)

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Jacques qui attaque gaiement, une bouteille de champagne à la main, sa septième dizaine.

Dans un généreux élan de solidarité, Daniel, autre sémillant septuagénaire des pays du Nord, lui offre une bouteille de Kriek Mort Subite périmée…

No comment.

Une fois embrassé et encravaté par notre Président, Jacques lui laisse la parole. Dominique, sur sa lancée, offre à l’équipe du Kyriad plein de chocolats accompagnés d’un petit encouragement sibyllin « On sait que vous pouvez faire mieux » qui prouve à ceux qui en doutaient encore que Dominique maîtrise également l’humour anglais.

Il est officiellement annoncé que Michelle TOULEMON & Joël LABARBE intègrent notre club. 

L’année débute donc en beauté et en parité.

Le mercredi 10 février prochain Vincent GAY organise dans son Piano Bar, l’Amadeus Song, une soirée Jazz avec la formation New Bumper afin de récolter des fonds pour les sinistrés d’Haïti.

Il faut noter également que le mardi 16 février, en matinée, aura lieu l’opération « Entretien d’embauche » au Lycée Technique Saint Augustin de Mérignac, dont vous recevrez tous les détails lors de notre prochain bulletin.

Dans un futur plus lointain pensez à donner votre réponse quant à votre participation au week-end raquette-raclette organisé par notre ami Bernard, le 20 mars.

L’ordre du jour concernait la remise du Prix Servir de notre club, à Mme Radi MOREAU, boulangère de Saint Loubès, pour son action auprès des enfants du Sénégal.

A cette occasion, nous apprîmes, épatés, que notre ami Pierre CHELLE eut comme professeur Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain, académicien et premier président de ce pays. Avec un tel précepteur, on aurait pu s’imaginer qu’il ne se nourrissait que de nourritures spirituelles… Et bien non, il aime bien également les gâteaux ce gourmant !

C’est ainsi qu’il rencontra Mme MOREAU qui collecte la menue monnaie de ses clients, et achète avec des fournitures scolaires pour les enfants de Dakar, ville dont elle est originaire. Cette initiative dure depuis cinq ans.

La première année, elle récolta au début environ 200 €, mais également l’enthousiasme de ses clients et de son entourage.

Aujourd'hui, toujours récoltée au sein de sa boulangerie, la somme des dons annuels avoisine les 2000 €, et permet d’équiper et de suivre environ 670 petits élèves sénégalais ! Son action a prit de l‘ampleur, « essentiellement grâce à la générosité des donateurs » précise-t-elle modestement, qui lui permit d’envoyer également un container de lits médicalisés, ordinateurs et 200 kg de riz.

Cette initiative mérite sans conteste notre admiration respectueuse, et la remise du Prix Servir dont le but est de récompenser une personne ou une association qui se distingue pour le secours qu’elle apporte à son prochain.

La transition est un peu brutale, mais pour être tout à fait complet sur cette réunion, je ne peux passer sous silence le compte rendu de Christine et Antoine qui reviennent de Monaco où ils ont été planquer quelques carottes…

Oh oui, ils vous diront que leur escapade Monégasque était uniquement motivé par le Festival du Cirque ! Mais ce n’est pas à un vieux singe, même de ménagerie, que l’on apprend à faire des grimaces. Pourquoi aller si loin alors qu’actuellement la place des quinconces accueille le cirque Gruss ?

Reconnaissons leur tout de même quelque bon sens.

En effet, ils auraient pu aller en Suisse, mais depuis quelques temps les helvètes ne sont plus en odeur de sainteté aux paradis fiscaux...

Mais qu’est-ce qu’un paradis fiscal ?

A priori, les deux termes sont plutôt antinomiques.

Le Paradis est un endroit super cool où l’on peux se balader tout nu, parler aux animaux toute la journée, tant que l’on ne mange pas du fruit de la connaissance du bien, et du mâle...

La fiscalité est forcément une invention démoniaque : trois plombes à vous arracher les cheveux sur une déclaration d’impôts pour ensuite devoir payer : c’est clairement une idée du Malin.

Les paradis fiscaux ont été inventés aux îles Caïman, des îles dont la population est exclusivement composée de crocodiles, de quelques gavials, d’un ou deux alligators. Ces bêtes étant, par essence, bien trop incultes pour inventer des principes raffinés et sophistiqués tels que l'impôt sur le revenu, on n’y paie donc pas d’impôts.

Par l’odeur alléchés, les investisseurs du monde entier ont décidé de créer des entreprises dans cette riante contrée. Mais comme ils avaient un peu peur (je sais pas si vous vous êtes déjà fait charger par un troupeau de reptiles au galop, ceux qui l’ont vécu ne sont plus là pour en parler), ils ont créé des sociétés en mer, plus communément appelées « offshore », l’anglais étant la langue officielle des îles.

A la lumière de ce qui précède, la Suisse n’est donc pas un paradis fiscal. 

Je ne vois d’ailleurs pas comment il pourrait faire aussi froid dans un paradis…